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Pour conforter, intensifier 
et diversifier notre acti​vité

Afin de répondre aux besoins de santé et d’accompagnement sur leur territoire, les établissements et services de l'UGECAM Bretagne Pays de la Loire adaptent leur offre en développant leur activité.

Mercredi 7 juin 2023, le Pôle gériatrique Rennais et l’ARS Bretagne ont présenté à la presse le projet de rénovation et de réhabilitation de l’établissement. Labellisé « Hôpital de Proximité » en décembre 2021 par l’ARS Bretagne, le Pôle a pour mission de faire évoluer l’accès aux soins hospitaliers en proximité. Dans ce cadre, l'établissement va engager à l’horizon 2025 un vaste programme de rénovation et de réhabilitation de ses locaux.

Suite à l’obtention d’un accord de principe par l’ARS Bretagne et la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie, le Pôle Gériatrique Rennais va engager à l’horizon 2025 un vaste programme de rénovation et de réhabilitation complète de ses services médecine et SMR. Ce projet, évalué à 44,9M d’euros, bénéficie d’un accompagnement de 5M d’euros par l’ARS Bretagne dans le cadre du Ségur de la Santé. Ces crédits viennent s’ajouter aux 1,7M d’euros de dotation de restauration des capacités financières délégués au PGR en 2021.

Ce projet vise à densifier les espaces de consultations externes, un hôpital de jour en soins médicaux et de réadaptation (SMR) et à assurer une réhabilitation lourde des espaces d’hébergement en médecine et SMR.

Partie intégrante du projet d’établissement, cette réhabilitation a également pour objectif de développer les coopérations avec les acteurs de la ville : médecins, pharmaciens, infirmiers, résidences services et résidences autonomie. 

Avec ce projet de rénovation et de réhabilitation, l’établissement s’inscrit pleinement dans sa mission : « déployer une filière gériatrique complète décloisonnée, en articulation avec les partenaires du territoire ».

Photo ARS, de gauche à droite : Jean-Carol Foucault, responsable du pôle hospitalier - délégation départementale d’Ille-et-Vilaine, David Le Goff, directeur de la délégation départementale d’Ille-et-Vilaine, Caroline Arurault, directrice adjointe, Dr Isabelle Veuillotte, Corinne Drouet, directrice générale adjointe, Dr Tiphaine Berthier, Sébastien Desvent, directeur du Pôle Gériatrique Rennais.


Le DITEP l’Alouette a fait le choix, dans la mise en œuvre du dispositif, de conjuguer des réponses de proximité au public accompagné. C’est par le biais d’un redéploiement sur le territoire, engagé depuis 2019, que le principe d’agilité de l’offre est développé en favorisant le maintien des enfants dans leurs différents lieux de vie (école, famille).

Dans cette nouvelle organisation, les professionnels sont amenés à renforcer le travail de partenariat avec les différents acteurs d’un territoire afin de construire un accompagnement coordonné et ajusté aux besoins de l’enfant dans un souci de continuité de parcours.

Le découpage territorial envisagé lors du dernier projet d’établissement et du CPOM permettait la création de sites aux Herbiers puis à Luçon et dans un dernier temps à Challans. La répartition géographique des jeunes sur le département a guidé l’emplacement de ces sites permettant ainsi un travail en proximité des établissements scolaires de rattachement des enfants et de leurs lieux de vie, limitant ainsi les besoins d’internat.

La mise en oeuvre du multi-sites a permis de développer un accompagnement plus souple en prenant mieux en compte le quotidien de l’enfant et favorisant autant que nécessaire son maintien dans ses différents lieux de vie. La présence en proximité d’une équipe pluri professionnelle a pour effet de développer des réponses ambulatoires auprès de la famille, de l’enseignant, des services de droit commun (centre de loisirs, club de sport, école de musique). Cette diversification des modalités d’accompagnement et de prise en charge a largement contribué à une remobilisation des familles dans le processus d’accompagnement ainsi qu’à la mise en œuvre de l’inclusion scolaire et sociale. Ce maillage sur le territoire est réalisé en concertation avec l’autre opérateur présent sur le département de la Vendée, le DITEP Henri Wallon, ALEFPA.



Depuis 2019, le Pôle de Réadaptation de Cornouaille développe une offre de soins médicaux et de réadaptation diversifiée. En parallèle de son projet de construction/réhabilitation du site de Concarneau, l’établissement a poursuivi en 2023 le développement de ses filières pour apporter une réponse et des modalités variées aux besoins de la population du sud Finistère.

Avec sept activités de soins médicaux et de réadaptation – polyvalent, gériatrie, locomoteur, neurologie, respiratoire, pédiatrie, addictologie – le Pôle de Réadaptation de Cornouaille est en capacité de proposer une offre variée et un parcours coordonné aux personnes prises en charge. L’accueil des patients peut se faire selon des modalités multiples : hospitalisation à temps complet et partiel, consultations externes, intervention d’équipes mobiles (adultes et enfants). Des équipes de l’établissement participent à l’Hospitalisation À Domicile de Réadaptation de Cornouaille, porté par l’Hôtel-Dieu de Pont-l’Abbé. L’HAD-R propose des soins de rééducation, réadaptation et réinsertion complexes dans les lieux de vie. Cette alternative à l’hospitalisation complète répondant aux objectifs du projet régional de santé de l’ARS Bretagne, l’établissement a travaillé en 2023 sur l’évolution de cette activité.

Avec à terme en 2025, 178 lits en hospitalisation complète et 54 places d’hospitalisation de jour sur le site unique de Concarneau, Le Pôle de Réadaptation de Cornouaille confère à l’UGECAM Bretagne Pays de la Loire un rôle majeur d’opérateur de santé dans le sud Finistère. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien du Groupe UGECAM, à l’octroi d’un prêt de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie de 29 millions d’euros, et à une aide à l’investissement de l’Agence Régionale de Santé Bretagne à hauteur de 3,3 millions d’euros.



En 2022, le centre SMR La Tourmaline se lançait dans l’expérimentation de la télé-réadaptation cardiaque. Depuis, l’établissement a reçu la pleine reconnaissance de son activité « hors les murs » réalisée et bénéficie à ce titre d’un financement spécifique. 

Depuis bientôt 1 an, le centre développe un nouveau mode de réadaptation cardiaque hybride destiné aux patients implantés d’un stent au niveau des artères coronaires (après un infarctus ou en programmé), et sans contre-indication médicale, grâce à une organisation innovante centrée sur le patient, en utilisant la solution de télémédecine Ensweet.

Le patient, adressé par son cardiologue ou le service de cardiologie, est pris en charge de manière classique pour son début de rééducation : évaluation médicale au repos et à l’effort puis réentrainement à l’effort et éducation thérapeutique en centre.

Au décours, le patient poursuit pendant 3 semaines son réentrainement quotidien à domicile avec séances de gymnastique en visio avec un professionnel du centre, et d’endurance sur un vélo d’appartement prêté. Le suivi est assuré par un capteur de fréquence cardiaque via l’application Ensweet qui permet une communication avec l’équipe de rééducation. Des séances d’éducation thérapeutique à distance en groupe sont également proposées.

Le patient est revu au décours pour un bilan médical final avec test d’effort, et avec un rééducateur pour envisager la pérennisation de l’activité physique au quotidien.

Ce nouveau mode de réadaptation cardiaque permet de proposer dans des conditions de sécurité optimale une alternative innovante pour des patients « connectés » et actifs, préférant retourner à leur domicile rapidement. Ainsi, cette phase de télé-réadaptation cardiaque permet une transition vers le retour à la « vraie » vie et à la reprise de l’activité professionnelle.

Avec une expérience de plus de 100 patients pris en charge depuis plus d’un an, et avec l’intégration récente dans un projet d’innovation en santé financé par l’Assurance Maladie (article 51 Walk Hop) rassemblant plusieurs centres en France, la Tourmaline s’engage dans cette évolution vers le télésoin, et répond à la nécessité d’envisager d’autres modalités de réadaptation cardiaque, plus proche des besoins de patients, en vue d’augmenter le nombre de patients pris en charge et ainsi diminuer la récidive d’événement cardiaque.